Ce matin, Elliot m’envoie un message prophétisant – avec humour – la mort de ma profession. Un nouveau service a vu le jour, il s’appelle Articoolo et il est en mesure de produire des articles “automatisés” en deux minutes.
Dans les faits, il suffit de lui donner un sujet en moins de 5 mots, par exemple “the meaning of life”, et l’outil se charge de produire entre 250 et 500 mots de contenu. Car c’est bien ce dont il s’agit, du contenu, pas vraiment de l’écriture. La langue est à peu près correcte et la proposition est livré dans un temps record, mais les articles sont des recompositions de sources multiples et frôlent souvent les limites de l’absurde.
Alors ouf ? Le métier n’est pas en danger ? Oui et non… Oui parce que le marché du contenu de qualité n’est pas menacé par de tels outils, qui sont encore assez loin de remplacer une vraie plume. Et non parce que la tendance du contenu de mauvaise qualité, sans volonté réelle de dire quoi que ce soit, produit par des robots pour être lu par des robots (ceux de Google principalement) a un boulevard devant lui ! Je vous laisse vous faire une idée.
> Tester Articoolo